Mon quotidien est parsemé de petits désagréments insignifiants, petits grumeaux qui viennent pourrir la petite routine où j’essayais de me blottir. Il y a cette couille folle, qui m’impose des examens improbables et qui remue mon emploi du temps dans tous les sens, alors que c’était déjà la semaine des partiels. Il y a les concerts que m’a fait louper cette couille rebelle ; adieu Queen Adreena et Vive la Fête, ce sera pour une prochaine fois. Il y a la touche E de mon portable qui a rendu l’âme, m’obligeant d’abord à E-er à coup de copier-coller (il fallait copier une nouvelle fois à chaque passage majuscule-minuscule, trop cool), puis à m’acheter un clavier externe : mon portable fait maintenant tellement usine à gaz que GDF pourrait bien le reprendre. Il y a cette journée de stage pour la rentrée, où je croise ma très chère amie Mathilde, et où nous nous ingénions à faire comme si nous ne nous étions pas vus. Je crois qu’on se déteste cordialement. Le truc c’est qu’après-demain je suis invité à l’anniversaire d’une amie (une vraie cette fois) qui a lieu chez la-dite Mathilde. Pour ne rien gâcher, j’enchaîne sur les retrouvailles avec mon ex Nothing, que je n’ai pas vu depuis deux ans ; ça aura lieu au milieu d’une meute d’inconnus pas forcément friendly, et après il se casse pour de bon pour l’Angleterre : one shot, no more lives. Cette soirée est un gigantesque point d’interrogation gonflable qui risque bien de me péter à la gueule.

Bon. °g°erboise, du calme.

Je n’aime pas quand les gens geignent, et ça vaut pour moi aussi. C’est d’ailleurs pourquoi le blog tourne au ralenti actuellement.

Pourtant, dans ce porridge, quelques moments surnagent. Ce soir, Choubichou m’a tout tondu. Ben c’était tout chou, tout simple.