Last night the DJ saved my life
lundi 20 février 2006, 18h44
PopTeaTime hier soir. Pas trop mon truc, les soirées en ce moment. Pas arrêté de râler, et quand j’arrêtais de râler c’était pour faire mon malin genre « T’as vu tout ce que je connais comme musique » oder pour me plaindre que ceux qui étaient censés venir, « eh ben ils sont où, hein ? » Des baffes, mais des baffes. À qui, reste à voir.
Je suis arrivé dans les premiers, comme d’hab. Numéro 12 ou 13 au vestiaire. Ça faisait un peu : « Alors tu vois, les Popingays sont arrivés, et juste après, °g°erboise, qui du coup s’est payé le luxe d’apprécier grave la musique en fixant le parquet assise toute seule dans son coin ».
Après les gens arrivent, tag et oniromane à peu près synchro. On papote, une ou deux bières pour faire style, on rechigne à danser, et on gnagnate, et on tergiverse, trop bon esprit quoi. Pourtant j’aime bien les gens de ces soirées. Definitely.
Les sets passent, je boude un peu, je vais même pas danser sur Clap Your Hands Say Yeah, je fais un petit effort sur Go! Team, sur Le Tigre j’y arrive à peine, rololo c’est pathétique. Le temps passe, je peux pas m’empêcher de mater alors que je ferais bien d’arrêter toutes ces conneries – I mean, on voit où ça mène – il y a une sorte d’ours-brun-fringué-sweat-baskets-trop-à-l’aise-dans-ces-soirées à qui je ferais bien des câlins et des léchouilles, mais quand je le regarde il a toujours l’air de scruter l’horizon des fois qu’on serait attaqués par des éléphants volants.
En fin de soirée, est-ce la lassitude d’être lassé de tout, ou peut-être la sagacité du DJ, mais voilà que tous mes favoris défilent les uns derrière les autres ; du Vitalic, du Bloc Party, de l’Arcade Fire, plus deux trois autres bonbons, Gorillaz, Bran Van 3000 amputé de sa fin cubanisante délirante… Je vais poser une question débile au DJ (c’était The Bravery) et j’en profite pour lui dire que je m’amuse bien sur ce qu’il passe. À force de sauter comme un fou je suis en nage… Après il passe une nouveauté, un truc electroconnasse qui descend tout seul, Fatale que ça s’appelle. Si j’étais –alias- ce garçon ce serait l’homme de ma vie. Faites passer ? Rhoooo, °g°erboise, c’est bientôt fini, oui ?