Tout au long de la journée, je me suis passé leur album, pour réviser. La basse introduisant Details of the War, la folie pleine d’entrain de The Skin of My Yellow Country Teeth, la fin titubante de Is This Love?, les cris de Heavy Metal, les nappes enveloppantes sur In This Home on Ice. Quel album tout de même. Je me demande si les gens dans le RER remarquent quand mes larmes coulent, s’ils m’imaginent un chagrin quelconque, une dépression. En tout cas c’est un de mes plus grands plaisirs. Le concert du soir s’annonce excitant.

À midi, je dors dans mon assiette, je touche à peine à mon plat. La géométrie °r°iemannienne ne me réveille guère. Je rentre pour faire une sieste. Je m’endors comme une masse. J’ai mal à la gorge, la tête prise dans un étau. 38°5. Aaaargh.

Je refile ma place à une amie d’Edou. Apparemment le concert était bien quoiqu’un peu décevant. En fait j’aurais été curieux de constater à quel degré le chanteur chantait faux. Pour Bloc Party ça avait été rédhibitoire.

Évidemment, ce matin la fièvre est tombée.