Retour à la routine. Couché tôt, levé tôt, départ à l’heure pour la fac. Un peu de travail, deux trois nouveaux trucs de compris, assez pour s’enfuir. Maillot oublié, pas de piscine aujourd’hui. Retour à Paris, les Caves du Vatican dans le RER, Fleurissoire qui va y passer. Aux Halles, lire du Rémès, direction la Fnac. Tableau des concerts, Infadels en mars. Pas de Rémès en poche, tant pis. Envie de baskets, exploration du Forum, une boutique, rien, deux boutiques, rien, trois boutiques, la paire de New Balance qui remplacera les vieilles. Celles au museau de vieux chien noir, le poil ras blanchi par les années. Direction la librairie dans le Marais, rien. Métro, maison, corn flakes et coca. Thon, avocat, œuf dur, taboulé, vaisselle, dessert. 22h, au lit ?

Le fond de mon regard est triste. Je me demande comment je vais travailler. Comment je vais baiser. Non, comment je vais faire l’amour. Non, quelque chose entre les deux. Comment je vais être abstinent. Là, les crânes rasés me donnent la nausée. Et ce genre de chaussures en cuir râpé, un peu rondelettes, pas banales mais pas vraiment jolies non plus, ces chaussures de clown que je n’imagine qu’aux pieds d’un pédé, ces chaussures dans la rue, elles me font de la peine. Pour l’instant il n’y a plus personne à qui penser quand ça va mal, il va falloir s’y faire. Je vais m’y faire.

Je pourrais faire un blog, écrire une phrase à la _Snoop_ et conclure qu’il ne se passe rien. Mais ce serait plagier.