PopTeaTime show
lundi 5 décembre 2005, 12h49
Choubichou, puis toute la Famille sauf Peter Rabbit, avec quelques amis. Alias. Loutre. TAG, une de ses amies d’enfance, et son mec un peu plus tard dans la soirée. Guillaume. Freaky. Les Popingays, notamment Monsieur « polo orange ». Une assemblée hétéroclite de gens au look pas trop « I’m the Queen of the Night », simplicité qui me met en confiance.
Beaucoup de choses que j’aime bien. L’impression d’avoir vraiment infléchi ma culture musicale : avant je m’ennuyais un peu au PopTeaTime parce que je ne connaissais pas grand chose, là les trucs que j’adore s’enchaînent. Du Tigre, du Go! Team, tous les groupes de rock post-ado à la mode, Interpol, un enchaînement Arcade Fire – Clap Your Hands Say Yeah où je hurle les paroles, un autre Madonna – Bloc Party – Le Tigre à se péter les genoux.
Deux Heinekens et un coca. Juste ce qu’il me faut pour déconner et être de bonne humeur.
TAG est saisissant d’aisance joyeusement délirante. Il bouge beaucoup, occupe l’espace en fluidité, en gestes de bras et en chœurs imaginaires qu’il entonne en riant. Normal, il est quand même un peu acteur, ce garçon. Orange danse énergiquement, avec ferveur, nerveux mais sensuel. Il m’épate. Ces deux-là m’invitent à les imiter, sans titiller ma peur du ridicule. De parfaits compagnons de soirée. L’amie de TAG parvient à se dérider après quelques bières. Le mec de TAG ne danse même pas sur Madonna. Choubichou fait mine de ne pas aimer la musique. Freaky ne bouge son cul qu’à partir de 18 bières, sauf sur les Chicks on Speed qui n’ont malheureusement pas été invitées à la fête.
Alias trouve Choubichou super beau, ce que je m’empresse d’aller répéter. Évidemment on ne me croit pas. Alias tombe amoureux à peu près 13 fois dans la soirée, d’environ 9 mecs différents. Il trouve TAG très sympa, alors qu’ils ont à peine échangé quelques mots. TAG me présente enfin son mec, que j’avais déjà croisé nombre de fois ; il me reconnaît aussi, ça me flatte. Guillaume allume au lance-flammes comme de coutume, mais tout le monde était prévenu qu’il fallait prendre garde à la bête. La Famille trouve la fréquentation trop jeune pour elle ; ils exagèrent, c’est très trentenaires cette soirée. Loutre flashe sur un imprimé de t-shirt, et moi sur de l’orange. Non, pas Loutre, elle est en orange, certes, mais je crois qu’on a assez donné comme ça tous les deux. Non, le polo orange.
Alias et moi sommes engagés dans cette périlleuse mission : aller parler à Freaky, l’idole absolue de la blogosphère. Tremblants d’angoisse, on se demande bien ce qu’on va bien pouvoir lui dire. Sera-t-on à la hauteur du mythe, parviendra-t-on à ne pas sombrer dans l’indifférence du maître ? Euh, ça va, tout ça c’est de vastes conneries, Freaky a l’air plutôt content qu’on aille lui parler, en fait.
Là ça ne concerne que moi. Toute la soirée passée à tourner autour du pot, à répéter aux gens « j’aime bien comme il danse, ce garçon ». Loutre, agent infiltré chez les Popingays, fait marcher la « boite à pouffe » : il fait dire à Orange qu’il a un admirateur secret. Les retours sont plutôt positifs, mais les regards sont fuyants. Pour moi ce petit jeu est aussi (et surtout) une quête initiatique : apprendre à draguer hors du chat, pour l’essentiel apprendre à oser faire le premier pas. Je n’y parviens pas, mais peu importe : il n’était encore qu’un fantasme, et je sens qu’un jour je finirai par dépasser cette fausse timidité, un peu comme sur les lieux de drague. Peut-être une prochaine fois, mon petit Orange ? C’était pas si mal parti, moi aussi je déteste Vincent Delerm. Et j’aime bien comme tu danses.
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